Des vacances qui nous bottent

Bienvenue la ferme

D’après un article publié ce jour dans AGRAPRESS, le tourisme à la ferme se porte bien. En France, le tourisme rural représente 36% des recetes globales du tourisme (20 milliards d’euros). La fréquentation en gîte et chambre d’hôtes a progressé malgrès la crise et un recul de la fréquentation des hôtels. Dans le pays, 16 500 exploitations pratiquent une activité touristique. L’agritourisme peut représenter une source de revenu complémentaire non négligeable pour les exploitants et surtout rapprocher citadins et paysans ce qui est une bonne chose.

J’ai découvert à la lecture de l’article le site Bienvenue à la ferme, qui référence près de 6000 exploitations sur tout le territoire. Le site est très bien fait, il est clair et utile. La recherche des fermes peut se faire géographiquement… Et devinez quoi, c’est encore une utilisation de l’API GOOGLE (voir mon précédent billet). On peut aussi rechercher une ferme par type de prestation (gastronomie, service, activités, type d’hébergement,…). Le site est très social, il présente même un compte facebook et la possibilité de poster sur twitter. Bref, un site moderne et au goût du jour qui présente une belle image du monde agricole à ses visiteurs urbains. On le sait Internet est désormais le 1er moyen de réserver ses vacances. Je vais d’ailleurs m’y pencher sérieusement en prévision des miennes !

Le Géoportail s’entrouvre

Le sacrifice d'iphigénie sur l'autel de l'iPhone

Cela fait des années maintenant que l’IGN et la DGME (Direction Générale de la Modernisation de l’État) ont mis en ligne le Géoportail, mais il faut bien reconnaître que le site est à la traîne par rapport à son grand concurrent direct Google. 

Un article lu dans la revue Géomatique Expert du mois de juillet donne des éléments de réponses expliquant ce retard et met le doigt sur ce qui me semble être une erreur grossière des services de l’état concernant la mise à disposition des données géographiques publiques. Le Géoportail porte effectivement très bien son nom, car si on voit bien la richesse du contenu de la plateforme, l’accès y est beaucoup trop restreint. Prière de rester à la porte si vous ne passez pas à la caisse. L’autre erreur à mon avis est d’avoir trop tardé à mettre à disposition des développeurs une API digne de ce nom permettant d’intégrer la visualisation de cartes et l’accès aux données depuis d’autres sites. C’est là, la grosse différence avec Google qui a choisi l’ouverture et la gratuité des accès pour conquérir le monde ! Résultat, la plupart des sites français qui présentent une carte dynamique utilisent l’API de Google.  

La contre-offensive récente de l’IGN est une nouvelle API et le partenariat avec des sociétés éditant des solutions utilisant cette interface de programmation permettant d’avoir accès au fond IGN. Fan de randonnées, j’ai d’ailleurs pu tester ce week-end sur mon iPhone la nouvelle application iPhigéNie qui utilise cette API. Cette application permet d’avoir sur son téléphone toutes les cartes de randonnées au 25 millième avec positionnement GPS et tracés des randonnées (GR, PR, …), elle est très fluide et même en forêt grâce au réseau j’ai pu naviguer sans problème sur les cartes en cache. Bref que du bonheur, mais quoi ? Horreur ! L’application n’est gratuite qu’un mois, il faudra ensuite débourser 13,99€/an pour en profiter et sans même pouvoir disposer des fonctions avancées Autant dire que le randonneur occasionnel que je suis, va désinstaller cette application après un mois d’utilisation.

Apparemment, la notion de service public n’est toujours pas bien intégrée chez nos amis de l’IGN. Leur contenu et la qualité de leurs compétences sont sans aucun doute d’un très haut niveau, mais du fait de leur stratégie commerciale lamentable, leur utilité réelle pour le grand public est très limitée. Il se peut fort bien que le public internaute continuera inexorablement à les ignorer. 

 Iphigénie, un nom décidément encore bien trouvé par les markéteux, va bel et bien une nouvelle fois être sacrifiée !

Les mobiles savent flasher

Optical data recognition de JA_FS

Je viens de tomber sur une publication très intéressante parue dans la revue « Computers and Electronics in Agriculture« , dont le texte complet m’a gentiment été transmis par son auteur portugais Raul Morais dos Santos. Il s’agit d’une synthèse de travaux expérimentant l’utilisation de téléphones mobiles permettant la récupération et la transmission d’information en direct du champ à partir de « tags » préalablement installés sur des parcelles de vigne. Les tags sont des étiquettes qui peuvent être des simples codes barre en 1 dimension (les EAN 13 que vous retrouvez classiquement sur tous les emballages de produits manufacturés), ou de codes en 2D (flash code ou QR Code), ou encore des puces RFID voire des coordonnées GPS.

Le mobile va « flasher » le code qui est en fait une étiquette placée sur une parcelle, c’est à dire qu’il va prendre une photo puis décoder l’étiquette et transmettre via Internet les informations contenues dans le code sur un serveur qui va à son tour renvoyer toute une série d’informations sur le téléphone. Les informations renvoyées peuvent concerner la vie de la parcelle (date de plantation, opérations culturales, rappel des dernières observations,…) ou des informations annexes et utiles au viticulteur (données météo de la station la plus proche, …). L’utilisateur peut aussi transmettre des observations directement depuis son téléphone, qui seront stockées sur le serveur et disponibles plus tard.

La différence entre un code à 1 dimension et un code 2D est que le code 2D va pouvoir stocker beaucoup plus d’information. Un flashcode ou un QR Code (deux normes de codes 2D différentes) peuvent stocker toute une série d’informations statiques liées à la parcelle qui peuvent être lues avec un lecteur intégré au mobile sans besoin de se connecter. Le Code 2D peut aussi contenir une URL, c’est à dire l’adresse d’une page Web à ouvrir, pour recueillir des informations complémentaires hébergées sur un serveur. Les codes 2D tendent à se développer, on commence à en trouver sur certains emballages. Celà permet notamment d’y stocker beaucoup d’informations relatives à la traçabilité des produits. Je suis d’ailleur en train de tester une application disponible sur iPhone développée par la société QuikMark qui a développé depuis peu un système de traçabilité agro-alimentaire à Taiwan, basé sur cette technologie. D’après le site chacun peut, grâce à cette application,  générer soi même des codes barres. C’est effectivement vrai puisque j’ai très simplement pu générer le code 2D permettant d’accéder à ce blog. Vous pouvez le tester en utilisant un lecteur de flashcode. Avec QuikMark pour iphone cela fonctionne très bien.

le code 2D de http://www.ageekculture.com

Dans le cadre de l’étude dont je vous parlais au début de cet article, l’originalité est d’avoir couplé ce système de géoréférencement à l’utilisation d’outils d’aide à la décision permettant aux agriculteurs de disposer d’informations pertinentes leur permettant d’adapter leur conduite de culture et de tracer leurs observations. J’imagine là une voie nouvelle permettant de diffuser des outils facile à prendre en main par les agriculteurs et n’impliquant pas pour eux un investissement matériel (l’usage des mobiles est plus que généralisé, reste à développer les réseaux de type 3G dans les campagnes).

A noter que la viticulture semble bien avancer sur cette technologie, puisqu’en regardant rapidement sur Internet j’ai trouvé une entreprise française qui propose déjà aux viticulteurs d’intégrer un flashcode sur leurs bouteilles pour permettre aux consommateurs de trouver des informations complémentaires à l’étiquetage traditionnel.

Profils paysans

La trilogie Profils Paysans

Je viens de finir la trilogie Profils paysans de Raymond Depardon et ce documentaire au long cours m’a marqué. Il permet de voir des visages de l’agriculture cévenole à travers le regard d’un grand photographe et cinéaste mais aussi un fils d’agriculteur.

Raymond Depardon connait bien son sujet et les personnalités qu’il nous dévoile, il les fréquente pour certaines depuis plus de vingt ans. Le documentaire s’étale d’ailleurs sur plus de dix ans. On suit les jeunes qui s’installent et les difficultées qu’ils rencontrent pour reprendre une ferme. Les vieux, qui ne décrochent de leur métier ou plutôt de leur « passion » qu’à la mort bien longtemps après l’âge de la retraite, sont plus touchant encore. Certains disparaissent en route, d’autres résistent mais leurs forces se réduisent et la mort plane toujours au dessus de ce film.

Un des profil paysan de Depardon

Dans ces contrées reculées de moyenne montagne, c’est l’élevage qui domine et les fermes que Depardon a choisi n’ont pas d’âge. Il y a beaucoup de séquences en intérieur. La cuisine, est presque toujours  le lieu de tournage. On ne laisse pas la caméra aller plus loin et c’est déjà beaucoup. « L’approche » le premier volet de la trilogie en est la preuve tangible, ces paysans là ne se laisse pas facilement amadouer par le cinéaste-photographe. Dans « le quotidien« , l’atmosphère se détend et les langues se délient. Le dernier film « Les temps modernes » est l’épilogue, la fin d’une époque et le début d’une nouvelle ère. Non, semble nous dire le cinéaste et ses paysans, cette paysannerie n’existera plus. Plus personne ne veux reprendre après les anciens. Les fils et les filles s’en vont. Ils ont du remord, comme Depardon en a, mais cette vie est trop dure.

vertigogo

Le vertical-farming, une idée qui monte

Nous entendons depuis quelques temps un terme nouveau, un buzz-word comme on dit, le vertical farming. Je ne sais pas s’il y a une traduction française officielle, appellons cela l’agriculture verticale.

Comme nous traitons ici des innovations touchant à l’agriculture, il me semblait opportun d’écrire un article sur le sujet, d’autant que je viens de tomber sur un lien présentant les 50 meilleures innovations de l’année 2009 décernées par le prestigieux  journal Time et que, figurez vous, la 16ème meilleure innovation est un procédé de culture en serre vertical et rotatif, de la société Valcent. Plus précisément, cette société basée au Texas propose deux technologies Verticrop et Alphacrop, des procédés qui permettent de conduire des cultures hydroponiques sur des plateaux en étages, tournant sur un axe rotatif présentant les plateaux à la lumière et à l’alimentation en eau et nutriments de manière continu. Le système est évidemment innovant puisqu’il mixte la culture en étage (le vertical farming) avec un système rotatif permettant de gagner en efficience en terme de lumière et de nutrition des plantes.

La plaquette de la société disponible sur leur site présente tous les atouts d’une telle solution pour le producteur mais aussi pour les consommateurs. Il y a de vrais arguments dans ce beau document, mais c’est tout de même un bel exemple de green-washing. L’article de Wikipedia permettra aux lecteurs de relativiser davantage ces atouts notamment en terme énergétique et économique. En terme environnemental, un des arguments massus du vertical farming est la possibilité de faire de l’agriculture urbaine et donc de proximité. Mais plusieurs voix s’élèvent pour signaler que les réductions de coûts énergétiques liés aux diminutions de transport pour aller jusqu’aux consommateurs sont annulées par les surcoûts liés à l’énergie necessaire au fonctionnement du sytème (lumière artificielle et ici motorisation). On pourra arguer que cette énergie pourrait être facilement verte (panneaux solaires, éoliennes,…)…

Il me semble qu’il y a là une belle piste d’évolution et une possibilité réelle de rapprocher les fermes des villes sans consommer trop de surface. Cela ne s’adaptera pas cependant à toutes les productions (j’imagine mal que cela puisse s’appliquer aux grandes cultures).

Mais la question est , me semble t’il. Est-ce que les consommateurs vont adhérer à ce type de production ?

Ça chauffe vue de là haut !

une carte sur le réchauffement climatique avec Google Earth

La Grande Bretagne a mis en ligne le 15 juillet dernier une carte Google Earth présentant les travaux du  Met Office Hadley Centre sur le réchauffement climatique. Cette carte peut être visualisée directement sur le site officiel à partir du navigateur sous réserve d’installer le plug-in Google Earth. Vous pouvez également télécharger les couches géographiques directement dans le logiciel Google Earth s’il est installé sur votre micro.

J’ai testé les deux. la version intégrée dans le site est allégée et beaucoup plus rapide que sur Google Earth qui consomme décidément trop de ressources et de bande passante pour ma configuration.

Personnellement, je trouve que cette carte mondiale n’apporte pas grand intéret, mais force est de constater que le buzz a pris puisque j’ai trouvé cette info sur plusieurs sites, y compris sur un article du Monde qui a encore permis à beaucoup de commentateurs / lecteurs de s’étriller sur le débat climatique. Il y a une interpolation des températures sur une hypothèse d’un réchauffement global de 4°C (uniquement dans le logiciel, pas sur la version du site). La carte permet de mettre en évidence les disparités entre les différentes régions du globe. Il y a aussi des marqueurs cliquables qui renvoient vers des articles décrivant les impacts principaux du réchauffement :

  1. Incendies
  2. Cultures
  3. Ressources en eau
  4. Niveau de la mer
  5. Milieux aquatiques
  6. Sécheresse
  7. Permafrost
  8. Cyclones
  9. Températures extrêmes
  10. Santé

Ces articles sont clairs et documentés, il y a aussi des vidéos (en anglais) de scientifiques. L’article sur les cultures synthétise les impacts d’un réchauffement de 4°C à l’échelle mondiale avec encore des disparités qu’il est intéressant de connaître.

En conclusion, je retiens deux choses.

  1. L’intérêt d’un outil comme Google Earth. Il est gratuit et permet à tous de bénéficier d’un Système d’Information Géographique (SIG) intuitif et très riche en contenu provenant du net. Présenter des résultat sous forme de cartographie dynamique est très convivial et permet de faire le buzz.
  2. Le débat sur le réchauffement climatique (alimenté par les « climato-sceptiques ») est loin d’être clos en France.

FAOSTAT ouvre gratuitement à tous ses bases de données

D’après le site FAOSTAT

La FAO (Organisation de l’alimentation et l’agriculture des nations unies) a annoncé très récemment que sa base de données internationale FAOSTAT, la plus grande base de données statistique sur l’agriculture et l’alimentation, est désormais en accès libre et gratuit.

Il était déjà possible de télécharger un certain nombre de données gratuitement depuis ce serveur – qui contient plus d’un million de données pour 210 pays et territoires – mais l’accès aux grosses extractions statistiques nécessitaient un abonnement annuel payant.

« Nous fournissons totalement gratuitement cet immense quantité de données », a dit Hafez Ghanem, le directeur général adjoint pour le dévelopement économique et social. « Ces informations constituent un outil important pour la lutte contre la pauvreté, promouvoir un développement durable et éliminer la faim dans le monde. Les économistes, décideurs des pays en développement, où ces outils sont les plus utiles, pourront y accéder et en faire bon usage. »

Ghanem a aussi noté que cette avancée de la FAO pour fournir plus facilement son vaste référentiel faisait suite à une demande issue d’une évaluation externe et indépendante réalisée au sein de l’organisation en 2008.

FAOSTAT est un outil puissant qui peut non seulement être utilisé pour observer où la faim touche le plus les populations, mais aussi pour comprendre pourquoi le problème de la faim se produit, a ajouté Pietro Gennari, le directeur de la division Statistique.  Il est spécifiquement conçu pour assurer un suivi, des analyses et informer, sur les politiques publiques propres au développement rural et à la lutte contre la faim. En ce sens cet outil est unique.

FAOSTAT peut être utilisé pour analyser les marchés internationaux, identifier les secteurs où l’aide peut être mieux ciblée. L’outil intègre des données sur les productions agricoles et agro-alimentaires, l’utilisation des intrants (fertilisants et persticides), les aides internationales, la production forestières et pêches, l’irrigation et l’utilisation de l’eau, les surfaces, la démographie, les marchés, le machinisme, etc.

FAOSTAT peut être consulté en langue anglaise mais aussi française ! Il permet l’organisation des requêtes dans des tableaux et graphiques ou exporter vers Excel. Les données d’origines proviennent des pays et sont standardisées. L’historique des données date de 1961, c’est à dire l’avènement de la Révolution Verte.

Après avoir testé, j’ai trouvé qu’effectivement on pouvait faire un grand nombre de requêtes simplement. Les séries statistiques s’arrêtent souvent pour la France en 2006 ou 2007. Il n’y a donc pas vraiment de possibilité d’usage sur des données très récentes. Les services Statistiques Français qui doivent être les fournisseurs de ces données ne sont donc pas très réactif dans la mise à disposition de ces données (où l’intégration est plus longue du côté FAO). En tout cas, la vision internationale est intéressante en plus de l’historique.

The latest updates from The Food and Agriculture Organization of the United Nations shows that (FAO) is granting free and open access to its central data repository, FAOSTAT, the world’s largest and most comprehensive statistical database on food, agriculture, and hunger, the UN agency announced today.

Previously, it was possible to download without charge a limited amount of information from FAOSTAT – which contains over one million data points covering 210 countries and territories — but access to larger batches of statistics required a paid annual subscription.
We are now providing totally free access to this immense pool of data, said Hafez Ghanem, FAO Assistant Director General for Economic and Social Development. This information is an important tool in the fight to alleviate poverty, promote sustainable development and eliminate hunger. We’re particularly keen on making sure that economists, planners, and policy-makers in the developing world, where that tool is needed most, can get at it and put it to good use.

Ghanem also noted that the move forms part of an ongoing FAO effort to provide easier and more direct access to its vast information assets, an initiative that came out of an independent external evaluation and strategic planning process initiated by FAO’s Members in 2008.

FAOSTAT is a powerful tool that can be used not just to see where hunger occurs, but to drill down and better understand why hunger occurs — and what might be done to combat it, added Pietro Gennari, FAO Statistics Division Director. It’s especially designed to support monitoring, analysis and informed, evidence-based policy-making specifically related to rural and agricultural development and hunger reduction, the only tool of its kind.”

In addition to aiding development planning, the information contained in FAOSTAT gives developing countries the intelligence they need in order to participate in and benefit from international trade in an effective and competitive manner. Donor countries can also use it to identify specific sectors where aid might be most effectively targeted. FAOSTAT includes data on agricultural and food production, usage of fertilizers and pesticides, food aid shipments, food balance sheets, forestry and fisheries production, irrigation and water use, land use, population trends, trade in agricultural products, the use of agricultural machinery, and more.

FAOSTAT can be consulted using English, French or Spanish and allows users to select and organize the statistical information into tables and charts according to their needs and to download it in Excel format. The original statistic data is supplied by individual countries and regional development organizations in standardized formats. Records go back to 1961, the dawn of the Green Revolution. This reservoir of knowledge is already being used by economists, planners and national development authorities, donor agencies, international aid organizations, other UN agencies, NGOs, academic researchers, investors – and farmers.

Current subscribers who will now have free access to FAOSTAT include international news agencies, development institutions, universities, government ministries and international organizations.

Ce qu’est ageekculture

de #://www.flickr.com/photos/lordashraf/

ageekculture est un nouveau blog sur l’actualité agricole et plus précisément sur l’actualité des technologies de l’information et de la communication (TIC) agricoles.

Les sites agricoles sont relativement nombreux mais ils sont souvent très généralistes ou  au contraire très spécialisés. Ceux qui traitent spécifiquement des TIC (en langue française) doivent se compter à ce jour facilement sur les doigts d’une main. Le média le plus connu à ce jour est la gazette de l’ACTA Informatique mais notre ami Guy Waksman vient de prendre sa retraite et l’avenir de la gazette n’est plus assuré. Même dans mes rêves les plus fou, je n’espère pas toucher un public aussi large que Guy ni avoir un contenu aussi riche, mais cette gazette reste un exemple. Cependant, je pense que le blog est un format plus souple et plus léger. Bref, il me semble qu’il y a un « vide » en terme d’information sur ce sujet. Et la nature a horreur du vide !

Je n’ai pas du tout la prétention de combler ce vide à moi tout seul bien évidemment. Mais je vais tenter de rassembler ici les news ou les dossiers glanés sur le web et les autres sources d’informations que je suis amené à consulter à titre privé ou professionnel. Étant donné que je travaille dans le secteur des TIC agricole cela ne devrait pas trop être difficile de trouver des sujets. Reste l’écriture…

Et puis bien sûr, le plus important,  le public. J’espère que ce blog trouvera son public de lecteurs et commentateurs et pourquoi ne pas se mettre à rêver qu’une communauté de geek agricoles francophone voit ici le jour !